Le jeu d’échecs s’est définitivement affranchi de cette image de pur divertissement pour s’imposer comme un vecteur de développement personnel, d’éducation, d’acquisition de nouvelles habilités cognitives et parfois même de rééducation de la motricité fine.
Les échecs et le développement personnel
Considéré comme « Le Roi des Jeux », le jeu d’échecs est aussi un vecteur de développement personnel et de confiance en soi. Il nous apprend à assumer nos erreurs, à rebondir après un échec, à visualiser le process de prise de décision et ses conséquences, à nous concentrer, etc. L’échiquier et ses 64 cases simulent la vie avec ses hauts et ses bas. On se trompe sur son attaque, sa défense, sa stratégie, son coup, son sacrifice… pour construire un algorithme du succès… tout en gardant en tête que l’échec est possible. On le dédramatise dans un contexte de libre arbitre. C’est tout simplement fascinant !
D’ailleurs, l’impact des jeux d’échecs dans la prévention des maladies neurologiques liées à la vieillesse fait l’objet de recherches intenses chez les scientifiques. Aussi, les échecs sont largement utilisés dans la rééducation qui vise à aider les patients à recouvrer la motricité fine. Vous savez donc ce qui vous reste à faire : acheter un jeu d’échec !
Jeu d’échecs à l’école : les initiatives se multiplient
Le jeu d’échecs a depuis longtemps dépassé le seul aspect ludique et divertissant pour s’imposer comme un outil pédagogique intuitif et amusant. Les études se suivent et se ressemblent, attestant toutes de l’impact des échecs dans le développement intellectuel des jeunes, mais aussi dans le maintien des performances cognitives chez les personnes âgées. De plus, les échecs sont très souvent utilisés dans les études de psychologie cognitive et les travaux liés à l’intelligence artificielle (IA).
D’ailleurs, de nombreux gouvernements, en Hongrie notamment où la pratique est très ancrée et en Inde, ont introduit les échecs dans les programmes scolaires : non pas en tant que pratique parascolaire, mais en tant qu’outils pédagogique dans les mathématiques, la logique et même l’apprentissage des langues. En outre, à New York, l’association « Chess in the schools » a lancé un programme d’aide aux écoles avec une formation aux échecs pour les enseignants.
Les expériences en ce sens ne manquent pas en France :
- 25 000 élèves ont bénéficié d’un programme d’échecs au primaire en Corse ;
- La fondation « L’échiquier de la réussite» a mené des dizaines de projets d’apprentissage des échecs auprès d’enfants en difficulté à Lille, Trappe, l’Île de la Réunion, etc.
- Le ministère de l’Education nationale a lancé la circulaire « Introduction du jeu d’échecs à l’école » en janvier 2012 en tant qu’outil de développement cognitif et pédagogique et vecteur de valorisation scolaire.
Dans les sources citées par le ministère de l’Education nationale sur sa circulaire, on retrouve plusieurs études de terrain qui ont démontré l’intérêt des échecs pour le développement cognitif des enfants. On note notamment :
- Une amélioration de la capacité de concentration des enfants de 50 % ;
- amélioration de la capacité de mémorisation de 22 %, y compris chez les séniors ;
- amélioration de la capacité de résolution des problèmes de 32 % par rapport aux enfants qui ne jouent pas régulièrement.
Découvrez les programmes d’entraînement de DYNSEO
D’autres articles qui pourraient vous intéresser :
Stimuler sa mémoire : une clé pour un vieillissement actif et épanoui
La mémoire est une faculté fascinante et essentielle à notre quotidien. Avec le temps, il est normal de ressentir...
Un repas équilibré pour Noël : savourez les fêtes sans excès
Noël est synonyme de moments de convivialité et de plaisirs gourmands. Cependant, les repas festifs peuvent rapidement...
La gestion de la douleur : solutions naturelles, technologiques et innovantes
La douleur, qu’elle soit chronique ou aiguë, touche des millions de personnes à travers le monde. Elle peut être le...