Dans ces épisodes de “C’est mon histoire de Parent”, nous allons interviewer des utilisateurs de notre programme COCO PENSE et COCO BOUGE, et ils vont nous raconter leur histoire.
Voici l’épisode de Sophie qui nous raconte l’addiction aux écrans de ses enfants, et comment le programme COCO PENSE et COCO BOUGE l’a accompagné.
DYNSEO: Bonjour Sophie, merci de vous joindre à nous aujourd’hui.
Pouvez-vous nous raconter comment tout a commencé avec l’utilisation des écrans pour occuper vos enfants ?
Sophie: Bonjour, bien sûr. Tout a commencé il y a quelques années. J’étais une jeune maman avec deux enfants en bas âge, et parfois, les journées semblaient interminables. J’ai trouvé que leur donner mon téléphone avec des vidéos YouTube était un moyen rapide et efficace de les occuper, pour pouvoir faire quelques tâches ménagères ou simplement souffler un peu. Je n’avais pas réalisé à quel point cela deviendrait une habitude. J’ai eu 3 enfants très rapproché, et nous manquons d’espace à la maison. C’est vrai que les écrans c’était aussi une solution qui me semblait pratique pour avoir enfin du calme.
Et comment cette habitude a-t-elle évolué ?
Sophie: Au début, cela semblait être une solution pratique. Les enfants étaient silencieux, et je pouvais faire ce que j’avais à faire. Mais au fil du temps, j’ai remarqué que mes enfants devenaient de plus en plus absorbés par les écrans. Ils passaient de plus en plus de temps devant les vidéos et semblaient moins intéressés par les jeux traditionnels ou les activités en plein air.
La période de confinement due à la COVID-19 a certainement ajouté une couche de complexité à notre situation déjà délicate avec les écrans. Avant la pandémie, j’avais déjà des préoccupations concernant le temps que mes enfants passaient devant les écrans, mais le confinement a exacerbé ces inquiétudes. Avec la fermeture des écoles, les activités en personne annulées et la distanciation sociale, les écrans sont devenus une ressource de connexion avec le monde extérieur.
Au début, alors que nous étions tous en train de nous adapter à cette nouvelle réalité, j’ai trouvé difficile de limiter le temps d’écran de mes enfants. Les écrans étaient devenus un moyen de maintenir le contact avec les amis et la famille, de participer à des cours en ligne et même de s’évader mentalement de l’isolement. Les règles que j’avais établies auparavant semblaient s’estomper devant cette nouvelle normalité.
J’ai remarqué que la frontière entre le temps d’écran nécessaire et excessif était devenue floue. Mes enfants passaient de longues heures en ligne pour rester connectés à l’éducation et aux interactions sociales, mais cela se traduisait également par un temps d’écran accru pour les loisirs. Mon inquiétude s’est accrue alors que je voyais leurs habitudes s’éloigner davantage de l’équilibre que je souhaitais pour eux.
Quand avez-vous réalisé que cela pourrait poser un problème ?
Sophie: Cela m’a frappé quand mon fils est entré en CE2. Sa maîtresse m’a mentionné que sa concentration n’était pas au mieux et qu’il semblait parfois être dans son propre monde. Elle m’a fait rencontré la psychologue scolaire, qui m’a parlé du “Syndrome de Surexposition aux Écrans”. Ce Syndrôme m’a fait froid dans le dos et il est directement lié au temps passé devant les écrans dès le plus jeune âge : sur le plan physique, une surexposition aux écrans peut entraîner des problèmes de santé tels que la fatigue oculaire, les maux de tête ou troubles du sommeil et une mauvaise posture. Du point de vue mental et émotionnel, cela peut engendre de l’anxiété, de la dépression et un isolement social. L’utilisation excessive des écrans peut empêcher les enfants de développer des compétences sociales essentielles, car ils passent moins de temps à interagir en face à face avec leurs pairs. Je me suis sentie coupable, comme si j’avais contribué à cela en leur donnant trop tôt accès aux écrans.
Comment avez-vous réagi après avoir pris conscience de cela ?
Sophie: J’ai été prise de panique, pour être honnête. J’étais terrifiée de ne pas avoir su trouver un meilleur équilibre pour mes enfants. Lorsque j’ai appris que mon fils pouvait être accro aux écrans, une vague de culpabilité m’a submergée. C’était un mélange complexe d’émotions – de la surprise à la tristesse en passant par la peur et la honte. Je me suis immédiatement demandé si j’avais échoué en tant que mère en permettant à mes enfants d’utiliser mon téléphone et de regarder des vidéos YouTube dès leur plus jeune âge. Les souvenirs de moments où je leur avais cédé les écrans pour avoir un peu de tranquillité me revenaient en mémoire avec une force déconcertante.
Je me suis demandé si mes décisions avaient contribué à ce problème potentiel. Avais-je loupé des signes précurseurs ? Étais-je trop permissive avec le temps d’écran ? La culpabilité m’a envahie, et j’ai trouvé difficile de ne pas me blâmer. En tant que mère, nous avons tendance à porter le poids de la responsabilité sur nos épaules. Cette nouvelle réalité m’a rappelé que chaque décision que je prenais pour mes enfants pouvait avoir un impact profond et durable sur leur développement. Heureusement, la psychologue scolaire m’a rassurée et m’a expliqué que je n’étais pas seule dans cette situation. J’ai accepté que personne n’est parfait et que nous sommes tous en train d’apprendre en cours de route. Mon objectif est de guider mes enfants vers un équilibre sain avec la technologie, et cela commence par des choix conscients et des actions positives.
C’est ainsi que j’ai appris l’existence de l’application COCO PENSE et COCO BOUGE. La psychologue scolaire m’a montré qu’il y avait des outils pour nous aider à rétablir un équilibre sain et à promouvoir des habitudes positives. Et j’ai pris conscience qu’il fallait prendre le problème à bras le corps, que la culpabilité ne résoudrait pas le problème. Il fallait donc trouver des solutions rapides pour que cela se passe mieux à la maison, et également à l’école.
Pouvez-vous nous en dire plus sur cette application et comment elle a aidé votre famille ?
Sophie: Absolument. COCO PENSE et COCO BOUGE sont des applications conçues pour aider les enfants à faire des pauses régulières pendant l’utilisation des écrans. Elles ont un personnage amusant, Coco, qui apparaît toutes les 15 minutes d’écran et encourage les enfants à faire des activités de mouvement ou de relaxation. Cela a été un vrai soulagement pour moi, car j’avais du mal à limiter leur temps d’écran sans qu’il y ait des cris ou des pleurs.
Comment les enfants ont-ils réagi à cette nouvelle approche ?
Sophie: Au début, il y avait des protestations, bien sûr. Ils étaient habitués à avoir un accès illimité à l’écran, ils avaient leurs vidéos préférées, leurs épisodes… Mais Coco les a vraiment captivés. Ils ont commencé à attendre avec impatience les moments où le coach sportif COCO apparaîtrait, et cela a ouvert la porte à des conversations sur l’importance de faire des pauses et de bouger.
Comment cette expérience a-t-elle changé votre quotidien ?
Sophie: Cela a été une véritable révélation. Les moments passés ensemble à faire des activités proposées par Coco sont devenus des moments de complicité et de rires. Je ne vous cache pas que par moment cela mettait un peu de bazar à la maison quand on a 3 enfants qui se lèvent pour jouer à 123 Statue dans le salon ! Cela fait du désordre ! Mais les enfants ont commencé à trouver du plaisir dans d’autres activités en dehors de l’écran, comme jouer dehors, dessiner et lire. Et cela m’a aidée à me sentir moins coupable et plus confiante dans leur avenir, cela s’est mieux passé à l’école, la maîtresse de Jordan m’a confirmé que cela se passait beaucoup mieux, qu’elle le sentait plus motivé et investi en classe. C’était une grande victoire. C’est pour ça que je témoigne aujourd’hui, car c’est important d’en parler. A l’école nombreux sont les élèves dans cette situation, et nous nous en rendons souvent trop tard quand l’école tire la sonnette d’alarme. Je comprends que ce ne soit pas facile d’en parler, et de préfère la solution de faciliter, mais c’est important pour l’avenir de nos enfants.
Quel conseil donneriez-vous aux autres parents qui pourraient être dans la même situation que vous ?
Sophie: Mon conseil serait de ne pas avoir peur de demander de l’aide et de faire preuve de flexibilité. La technologie est un outil incroyable, mais nous devons apprendre à l’utiliser de manière équilibrée. Si vous vous trouvez dans une situation similaire à la mienne, n’ayez pas peur d’essayer de nouvelles approches comme COCO PENSE. Et rappelez-vous, chaque petit pas compte. Ce n’est jamais trop tard pour créer un meilleur équilibre pour votre famille.
Au début, j’ai cédé aux écrans comme solution de facilité. Après des journées épuisantes au travail, avec la maison à ranger et les défis de la vie quotidienne, il était tentant de laisser mes enfants se perdre dans le monde numérique pour avoir un moment de répit. Les écrans semblaient être un moyen rapide et efficace de les occuper, me laissant un court instant pour reprendre mon souffle. Cependant, je me suis rendu compte que cette solution facile avait créé une habitude qui, à long terme, avait des répercussions sur leur équilibre et leur bien-être. C’était un rappel que parfois, les choix faciles ne sont pas toujours les meilleurs, et que prendre du recul pour réévaluer nos actions peut conduire à des solutions plus positives et durables.
DYNSEO : Merci beaucoup pour votre témoignage, Sophie. Votre expérience sera certainement inspirante pour de nombreux parents qui font face à des défis similaires.
Sophie: Merci à vous. J’espère que mon histoire pourra aider d’autres familles à trouver leur propre équilibre avec les écrans.
Découvrez le programme COCO PENSE et COCO BOUGE
Une pause imposée toutes les 15 minutes d’écran pour imposer du sport à nos enfants et réduire les addictions aux écrans
C’est l’heure de la pause !
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