En lisant plusieurs articles de presse sur internet, je suis tombée par hasard sur quelque chose qui m’a le plus profondément choqué !
En effet, et cela ne vous a peut être pas échappé, plusieurs stagiaires en maison de retraite auraient violenté des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, avant de diffuser cet acte sur le réseau social Snapchat.
N’ayant jamais entendu parler de Snapchat, j’ai mené ma petite enquête auprès de ma famille et je vais vous expliquer le principe.
C’est une application présente sur les téléphones portables qui permet d’envoyer des videos et des photos pendant 10 secondes maximum à ses amis, une fois ces 10 secondes terminées la photo ou video est supprimée et il est impossible de la revisionner.
Ces trois jeunes filles âgées de 16 à 17 ans devaient faire un stage d'apprentissage professionnel d'une semaine dans une maison de retraite d'Annet-sur-Marne en Seine-et-Marne. Cette formation courte a démarré lundi 18 janvier.
Ce qui leur est reproché est d’avoir humilié et filmé des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, je cite, des « tapes » ou encore des « pincements de nez » ce sont des actes scandaleux et qui posent beaucoup de questions !
Tout d’abord, la question de l’encadrement des stagiaires: peut-on laisser de stagiaires de 17 ans sans surveillance ?
Personnellement cela me choque et je ne pense pas être la seule, on va me dire : "Jeannette c’est à cause du manque de personnel…"
Oui peut-être, mais je pense qu’il serait intéressant de se pencher sur le problème afin que de tels actes ne se reproduisent plus !
Quoi qu’il en soit, les camarades de classe des trois stagiaires ont eu le bon sens de s’indigner devant la violence de tels actes, et je leur dis merci ! Ils ont prévenus la gendarmerie ce qui a permit de découvrir que pas moins de 33 vidéos ont été envoyées…
Les trois stagiaires de Seine-et-Marne ont été mises en examen pour violences en réunion avec préméditation, diffusion sur Internet de scènes de violence et atteinte à la vie privée. Elles ont été placées sous contrôle judiciaire, a fait savoir le parquet de Meaux.
En espérant que cette histoire sonnera l’alarme auprès de tous les EPHAD pour que cela ne se reproduise plus !
Toute cette histoire est forcément :
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Les conséquences psychologiques des violences sur les personnes âgées
Les actes de violence envers les personnes âgées, en particulier celles atteintes de maladies comme Alzheimer, peuvent avoir des conséquences profondes et durables. Voici quelques effets psychologiques observés :
- Traumatismes émotionnels : Les victimes peuvent développer des troubles de stress post-traumatique, entraînant des flashbacks et des cauchemars.
- Anxiété et dépression : La peur d'être maltraité peut engendrer une anxiété chronique et une dépression chez les personnes âgées.
- Isolement social : Les victimes peuvent se retirer socialement, craignant de nouvelles humiliations ou violences.
- Détérioration de la santé cognitive : Le stress et la peur peuvent accélérer la dégradation cognitive chez les patients atteints de démence.
Les responsabilités des établissements de santé
Les maisons de retraite et EPHAD ont des responsabilités cruciales pour garantir la sécurité et le bien-être de leurs résidents. Voici quelques mesures essentielles :
- Formation du personnel : Les employés doivent recevoir une formation adéquate sur le respect et la dignité des personnes âgées.
- Surveillance renforcée : Il est vital d'assurer une surveillance suffisante des stagiaires et des employés pour prévenir les abus.
- Canaux de signalement : Mettre en place des systèmes anonymes de signalement pour que les résidents et le personnel puissent signaler des comportements inappropriés.
- Évaluation régulière : Effectuer des évaluations régulières de la qualité des soins et de l'environnement des résidents.
Le rôle de la société dans la protection des personnes âgées
La société dans son ensemble a un rôle à jouer pour protéger les personnes âgées contre les abus. Voici quelques actions possibles :
- Éducation du public : Sensibiliser le public aux droits des personnes âgées et aux formes de maltraitance.
- Encouragement à la vigilance : Inciter les membres de la communauté à être attentifs aux signes de maltraitance.
- Support aux familles : Offrir des ressources et du soutien aux familles qui s'occupent de personnes âgées vulnérables.
- Collaboration avec les autorités : Travailler avec les forces de l'ordre et les organismes sociaux pour signaler et traiter les cas de maltraitance.
Des initiatives pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées
De nombreuses initiatives peuvent être mises en place pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées, notamment :
- Programmes de loisirs : Offrir des activités récréatives adaptées pour stimuler l'engagement social et cognitif.
- Thérapies alternatives : Intégrer des thérapies comme la musicothérapie ou l'art-thérapie pour améliorer le bien-être émotionnel.
- Visites intergénérationnelles : Encourager les interactions entre jeunes et personnes âgées pour créer des liens et réduire l'isolement.
- Soutien psychologique : Proposer un accès à des professionnels de la santé mentale pour aider à surmonter les traumatismes.
