L’éducation retarde les symptômes de l’Alzheimer

Les personnes touchées par cette maladie deviennent de plus en plus nombreuses. On peut mieux suivre les malades quand la maladie est découverte tôt. Les signes observés chez les malades sont pluriels et évolutifs. Découvrez l’impact de l’éducation sur les symptômes de la maladie d’Alzheimer.

Zoom sur la maladie d’Alzheimer et ses symptômes

La maladie d’Alzheimer est une maladie qui se manifeste surtout chez les individus après 60 ans. Cette maladie se manifeste par différents troubles. Tout d’abord, les troubles au niveau de la mémoire. En plus de ces signes, on distingue les troubles du comportement. Ils se manifestent par de l’agressivité ou des sauts d’humeur. Vous remarquez également qu’un malade d’Alzheimer aura des difficultés à se concentrer ou à perdre ses repères. On a d’autre part des difficultés à communiquer ou à reconnaître certaines connaissances. La maladie d’Alzheimer est diagnostiquée par le médecin à la suite de la constatation de ces symptômes. La bonne nouvelle est que certains éléments peuvent aider à retarder les signes précurseurs de la maladie d’Alzheimer.

Éducation et Alzheimer : quel est le lien ?

L’éducation retarderait les symptômes de la maladie d’Alzheimer d’après certaines études réalisées dans des universités de références. Il s’agit par exemple d’une étude menée par des chercheurs à l’Université de Cambridge. Selon cette étude, on peut affirmer qu’il existe un lien entre l’éducation et l’Alzheimer. Vous avez la possibilité de lire cette étude dans l’une des parutions du « British Medical Journal ». Les esprits actifs peuvent donc retarder les symptômes de l’Alzheimer. On peut dire que l’éducation est un excellent moyen de se protéger de l’Alzheimer. Par ailleurs, une autre étude publiée dans « Neurology » a aussi mis en évidence la bonne influence de l’éducation sur la santé du cerveau des seniors atteints d’Alzheimer.

De ce fait, il convient de trouver des activités capables de stimuler le cerveau afin de retarder les symptômes d’Alzheimer. On doit surtout faire des progrès en matière d’éducation. Cependant, l’éducation n’est pas le seul élément qui retarde l’apparition des symptômes de l’Alzheimer. On distingue d’autres manières de retarder les signes annonciateurs de la maladie.

D’autres façons de retarder les symptômes de l’Alzheimer

Plusieurs éléments peuvent aider les personnes susceptibles de faire la maladie d’Alzheimer à freiner les symptômes. On a les activités artistiques comme chanter ou faire de la lecture. Pourquoi ne pas s’inscrire à des séances ou des ateliers de chant ? La lecture quotidienne est un bon moyen de passer le temps. Elle devient thérapeutique dans la mesure où cela agit sur les signes.

Un autre moyen de retarder l’apparition des symptômes est d’agir sur les facteurs de risques cardiovasculaires. Bien nourrir son cerveau par la consommation de légumes verts, noix, volaille, etc. Sans oublier une excellente hygiène de vie dans l’intention de retarder la démence. Il faut réduire sa consommation de boissons alcoolisées et supprimer le tabac. L’activité physique fait du bien à l’organisme à tous les âges. Faire des séances modérées d’exercices dans la semaine. Privilégiez par ailleurs les activités cognitives comme par exemple avec l’application Joe ! Boostez votre cerveau avec +30 jeux ludiques et culturels. Une manière simple et amusante d’entraîner votre cerveau.

Si vous, ou l’un de vos proches, avez du mal à utiliser une tablette, notre guide sur l’utilisation d’une tablette pour les personnes touchées par la maladie d’Alzheimer pourrait vous aider.

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EDITH

Les étapes après le diagnostic

On vient de voir comment retarder l’apparition de symptômes de la maladie d’Alzheimer, mais ces techniques sont efficaces également pour retarder la dégradation cognitive pendant la maladie.

Après le diagnostic d’Alzheimer, il faut s’activer pour accompagner son proche. Vous pouvez demander des conseils à votre médecin qui peut vous donner les contacts des aides présentes autour de vous. Selon la sévérité des symptômes, il y a plusieurs solutions possibles.

Vous pouvez commencer à adapter l’environnement familial : acheter un calendrier pour noter les rendez-vous, acheter des portes pilules ou encore créer des contacts prioritaires sur le téléphone. Quand la personne peut vivre à son domicile, vous pouvez chercher des aides à domicile ou des équipes spécialisées Alzheimer.

Quand les symptômes deviennent plus sévères, vous pouvez chercher des EHPAD ou des unités de soins adaptés.

Dans tous les cas, il est important de continuer à stimuler votre proche avec des activités cognitives (lecture, jeux cérébraux, échanges…). Même s’il n’est pas possible d’arrêter la maladie, on peut essayer de retarder la dégradation cognitive, et de maintenir l’autonomie de la personne le plus longtemps possible. Le partage de ces activités peut permettre de garder un lien avec votre proche.

Les bienfaits de l’activité physique sur la santé cognitive

L’activité physique régulière est essentielle pour maintenir une bonne santé cognitive, surtout chez les personnes âgées. Des études ont montré que l’exercice physique peut avoir un impact positif sur la mémoire et la concentration. Voici quelques avantages de l’activité physique pour le cerveau :

• Amélioration de la circulation sanguine : L’exercice augmente le flux sanguin vers le cerveau, favorisant ainsi l’apport en oxygène et en nutriments essentiels.
• Réduction du stress : L’activité physique aide à libérer des endorphines, ce qui réduit le stress et améliore l’humeur.
• Stimulation de la neurogenèse : L’exercice régulier favorise la création de nouvelles cellules cérébrales, ce qui peut améliorer la mémoire.
• Prévention des maladies chroniques : L’activité physique aide à prévenir des maladies comme le diabète et l’hypertension, qui peuvent affecter la santé cognitive.

Les aliments bénéfiques pour le cerveau

Une alimentation équilibrée joue un rôle crucial dans la santé cognitive. Certains aliments sont particulièrement bénéfiques pour le cerveau et peuvent aider à prévenir le déclin cognitif. Voici quelques groupes d’aliments à privilégier :

• Les fruits et légumes : Riches en antioxydants, ils protègent le cerveau des dommages oxydatifs. Les baies, en particulier, sont connues pour leurs propriétés bénéfiques.
• Les acides gras oméga-3 : Présents dans les poissons gras comme le saumon, ils sont essentiels à la santé cérébrale et peuvent améliorer la mémoire.
• Les noix et graines : Elles contiennent des acides gras sains et des antioxydants qui soutiennent la fonction cognitive.
• Les céréales complètes : Elles fournissent de l’énergie au cerveau et aident à maintenir des niveaux de glucose stables.

L’importance des interactions sociales pour le bien-être cognitif

Maintenir des relations sociales actives est crucial pour le bien-être cognitif. Les interactions sociales stimulent le cerveau et peuvent aider à prévenir le déclin cognitif. Voici quelques façons de favoriser les interactions sociales :

• Participer à des clubs ou des groupes : Rejoindre des clubs de lecture, des groupes de randonnée ou des ateliers créatifs peut favoriser les échanges.
• Organiser des rencontres familiales : Passer du temps avec la famille et les amis aide à maintenir des liens affectifs et à stimuler les conversations.
• Utiliser les technologies : Les appels vidéo et les réseaux sociaux peuvent aider à rester en contact avec les proches, même à distance.
• Volontariat : S’engager dans des activités bénévoles permet de rencontrer de nouvelles personnes et de se sentir utile.

Les techniques de relaxation pour soutenir la santé cognitive

Le stress chronique peut avoir un impact négatif sur la santé cognitive. Il est donc essentiel d’intégrer des techniques de relaxation dans la routine quotidienne. Voici quelques méthodes efficaces :

• Méditation : Pratiquer la méditation régulièrement peut améliorer la concentration et réduire l’anxiété.
• Yoga : Cette discipline combine mouvement et respiration, favorisant la détente et la clarté d’esprit.
• Respiration profonde : Des exercices de respiration peuvent aider à calmer le système nerveux et à réduire le stress.
• Balades en nature : Passer du temps à l’extérieur, dans un environnement naturel, aide à apaiser l’esprit et à améliorer l’humeur.